Photo : Barrage de Saint-Narcisse

Centrale Saint-Narcisse : un projet possible grâce à la mobilisation du milieu

C’est grâce aux efforts du milieu que le projet de relance de la centrale Saint-Narcisse demeure bien vivant. 

En 2018, Hydro-Québec procédait à l’arrêt de la production à la centrale après avoir constaté des dommages aux installations. Trois ans plus tard, la société d’État annonçait un arrêt définitif de la production et un démantèlement des installations. 

Immédiatement, des voix s’élèvent contre la décision d’Hydro-Québec. Le maire de Saint-Narcisse, Guy Veillette, mentionne qu’il aimerait que la centrale soit relancée et que les profits servent à des fins communautaires. (Source : ICI Radio-Canada

En 2022, le conseil des maires de la MRC des Chenaux adopte à son tour une résolution pour demander à Hydro-Québec de surseoir à ses intentions de démolir les installations. (Source : ICI Radio-Canada)

Un citoyen Jean Baril publie des lettres ouvertes et lance une pétition qui permettra de récolter plus de 700 signatures. (Source : Le Nouvelliste)

Quelques mois plus tard, après avoir fermé la porte, Hydro-Québec ouvre la porte à une relance de la centrale par le milieu. La société d’État analyse les différentes solutions permettant une cession des installations. (Source : ICI Radio-Canada)

Plusieurs discussions s’en suivent pour conclure une entente entre plusieurs partenaires pour mener à bien le projet de relance. (Source : ICI Radio-Canada)

Une première visite d’experts a d’ailleurs lieu en avril 2024 pour évaluer l’état de santé des installations. (Source : ICI Radio-Canada)

C’est finalement le 28 mai qu’est annoncé le partenariat entre la municipalité de Saint-Narcisse, le Conseil des Atikamekw de Wemotaci, la Nation huronne-wendat, Pekuakamiulnuatsh Takuhikan et la MRC des Chenaux.   

La création de cette entité et la volonté des partenaires impliqués montrent que c’est possible d’unir nos forces et d’établir de véritables relations de nation à nation. Les trois communautés des Premières Nations sont parties prenantes du projet avec un total de 60 % des parts », mentionne la cheffe du Conseil des Atikamekw de Wemotaci, Vivianne Chilton. (Source : L’Écho de la Tuque)

Énergie Communautaire de la Rivière Batiscan poursuit ses démarches afin de mettre toutes les pièces en place pour que le projet de relance se concrétise. 

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